Publié dans Politique

Covid-19 à Madagascar - La guerre est loin d’être gagnée !

Publié le jeudi, 13 août 2020


Depuis quelques jours, les signes s’accumulent montrant une baisse du taux de contamination au coronavirus, et une hausse des cas de guérison. La Sars-Cov-2 semble perdre du terrain. Pour ces raisons et d’autres, un allègement des mesures de confinement a été annoncé par les autorités, notamment à Antananarivo. Un moment qui a été attendu par bon nombre de Malagasy après plusieurs semaines de reconfinement. Une période qui n'a pas été facile pour la population locale. Depuis le début de la semaine, les Malagasy ont pu retourner vaquer à leurs occupations quotidiennes. Cette sortie de confinement ne doit toutefois pas être synonyme de relâchement, qui serait susceptible d’amener à une aggravation de l’épidémie de coronavirus. Les gestes barrières et les règles de distanciation physique doivent encore être appliquées, en tout lieu et en toute circonstance. Et ce, afin d’éviter que les autorités ne soient obligées de sévir à nouveau. Ces dernières seraient en effet obligées de prononcer des mesures plus strictes de limitation de contact, et éventuellement de reconfinement. C’est notamment ce qui s’est passé dans de nombreux pays où les autorités ont dû prendre ou se préparent à prendre des mesures telles que le reconfinement local pour stopper la propagation du virus.
Faut-il d’ailleurs rappeler que l’Etat malagasy avait dû procéder à un reconfinement local de la Capitale, il y a de cela quelques semaines, après la première phase de confinement, suite à une hausse remarquable des cas de coronavirus. Un reconfinement qui a eu des impacts non négligeables au niveau économique et social. Tout cela pour dire que la mesure de sortie de confinement à Madagascar et dans la ville des Mille en particulier ne doit en aucun cas être assimilée à un retour à la normale, et ce d’autant plus que le virus continue à sévir. Depuis le 19 mars, 13 522 cas ont été comptabilisés à Madagascar. Selon la dernière mise à jour des statistiques par le Centre de commandement opérationnel – Covid-19, 125 porteurs nouveaux du coronavirus ont été identifiés dont la majeure partie est issue de la seule Région d’Analamanga. 6 décès ont été enregistrés hier, portant le total à 162 jusqu’ici. Aujourd’hui donc, la vigilance reste plus que jamais de mise. La guerre contre le coronavirus est loin d’être gagnée.
La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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